Joseph HEMARD : l’assurance est une opération par laquelle une partie, l’assuré, se fait promettre, moyennant une rémunération, la prime, pour lui ou pour un tiers, en cas de réalisation d’un risque, une prestation par une autre partie, l’assureur qui, prenant en charge un ensemble de risques, les compense conformément aux lois de la statistique.
En raison de ce cycle de production inversé :
De par ces spécificités, la gestion des actifs d’une compagnie d’assurance diffère de celle d’une société ordinaire. En plus des considérations de rentabilité et de sécurité des actifs, un gestionnaire des actifs d’une compagnie d’assurance doit prendre en considération aussi la solvabilité de cette dernière.
Ce qui nécessite la coordination des décisions de production qui se matérialisent par l’augmentation des engagements de l’assureur inscrites au passif de son bilan, et les décisions de placement qui impacte l’actif du bilan.
Cette gestion dynamique de l’actif et du passif par des techniques de pilotage dans le temps de l’équilibre financier de l’assureur en optimisant l’allocation des actifs en fonction des engagements est désignée sous le thème gestion actif passif (GAP).
La maîtrise de ces techniques conditionne la capacité d’une compagnie d’assurance à honorer ses engagements en dépit des fluctuations des marchés financiers et des autres risques inhérents à l’opération d’assurance.
Il s’agira au cours de ce séminaire de présenter la théorie et la pratique de la gestion actif-passif ou GAP (asset liability management ou ALM) d’une entreprise d’assurance. De manière générale, une plus grande attention sera accordée à l’assurance vie oú la problématique ALM est plus complexe.
Bien que les montants des prestations en assurance non vie peuvent présenter plus de volatilité, les engagements de nature financière sont moins prépondérants.
Toutefois, des exemples dans le cadre non vie seront abordés, pour souligner des particularités notamment.
Dans une première partie nous rappellerons les risques auxquels font face les entreprises d’assurance.
Les méthodes utilisées en gestion actif passif dans une entreprise d’assurance seront présentées dans une seconde partie, en examinant d’abord les dispositions du régime financier des entreprises d’assurance dans le code des assurances CIMA qui contribuent dans un premier temps à limiter les écarts entre les placements en couverture et les passifs.
Dans la mesure du possible, des études de cas permettront de fixer de manière pratique les présentations théoriques.
Joseph HEMARD : l’assurance est une opération par laquelle une partie, l’assuré, se fait promettre, moyennant une rémunération, la prime, pour lui ou pour un tiers, en cas de réalisation d’un risque, une prestation par une autre partie, l’assureur qui, prenant en charge un ensemble de risques, les compense conformément aux lois de la statistique.
En raison de ce cycle de production inversé :
De par ces spécificités, la gestion des actifs d’une compagnie d’assurance diffère de celle d’une société ordinaire. En plus des considérations de rentabilité et de sécurité des actifs, un gestionnaire des actifs d’une compagnie d’assurance doit prendre en considération aussi la solvabilité de cette dernière.
Ce qui nécessite la coordination des décisions de production qui se matérialisent par l’augmentation des engagements de l’assureur inscrites au passif de son bilan, et les décisions de placement qui impacte l’actif du bilan.
Cette gestion dynamique de l’actif et du passif par des techniques de pilotage dans le temps de l’équilibre financier de l’assureur en optimisant l’allocation des actifs en fonction des engagements est désignée sous le thème gestion actif passif (GAP).
La maîtrise de ces techniques conditionne la capacité d’une compagnie d’assurance à honorer ses engagements en dépit des fluctuations des marchés financiers et des autres risques inhérents à l’opération d’assurance.
Il s’agira au cours de ce séminaire de présenter la théorie et la pratique de la gestion actif-passif ou GAP (asset liability management ou ALM) d’une entreprise d’assurance. De manière générale, une plus grande attention sera accordée à l’assurance vie oú la problématique ALM est plus complexe.
Bien que les montants des prestations en assurance non vie peuvent présenter plus de volatilité, les engagements de nature financière sont moins prépondérants.
Toutefois, des exemples dans le cadre non vie seront abordés, pour souligner des particularités notamment.
Dans une première partie nous rappellerons les risques auxquels font face les entreprises d’assurance.
Les méthodes utilisées en gestion actif passif dans une entreprise d’assurance seront présentées dans une seconde partie, en examinant d’abord les dispositions du régime financier des entreprises d’assurance dans le code des assurances CIMA qui contribuent dans un premier temps à limiter les écarts entre les placements en couverture et les passifs.
Dans la mesure du possible, des études de cas permettront de fixer de manière pratique les présentations théoriques.